• Bal

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    Le bal est une assemblée de personnes réunies pour danser

    Voir taille réelle

     
    Le bal du moulin de la galette par Auguste Renoir (1876)
     
     
    Un bal peut être :
     
    gratuit (bal en plein air, bal du 14 juillet, fête locale, bal de vacances...) ou payant
     
    et peut être public ou sur invitation (bal de Vienne, bal des débutants)
     
     
    À toute époque il y eut des bals.
     
    Les bals sont attestés dès le Moyen Âge — période située entre l’Antiquité et les Temps modernes — et leur vogue s'amplifie à la Renaissance — une période qui se situe en Europe à la fin du Moyen Âge et au début des Temps modernes.
     
    Pratiqués essentiellement à la cour jusqu'à la fin du XVIIème siècle (1er janvier 1601 - 31 décembre 1700) les bals deviennent « publics » à Paris en 1715, grâce au Régent.
     
    Philippe d’Orléans (1674-1723) est appelé le Régent.
     
    Philippe d’Orléans
    Le régent, Philippe d’Orléans
    par Jean-Baptiste Santerre
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    Dynastie Dynastie des Bourbons (1589-1848)
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    Titre : Duc d'Orléans (1701 - 1723)
     
    Prédécesseur : Philippe de France
     
    Successeur : Louis d’Orléans
     
    Philippe d’Orléans est né le 2 août 1674 à Saint-Cloud (92210) et il est mort le 2 décembre 1723 à Versailles (78000).
     
    Enfant de :

    Philippe de France (1640-1701)
     
     
    Philippe de France, duc d'Orléans, frère de Louis XIV en cuirasse (1640-1701)
    Œuvre d'art originale datant du 17e siècle réalisée par
    l'artiste Werner Joseph, dit le Jeune, peintre suisse (Berne 1637 – id. 1710)
     
    et de

    princesse Palatine (1652 - 1722)
    Seconde épouse de Philippe de France
     
     
    La Princesse Palatine peinte par Nicolas de Largillière
    Château de Chantilly
     
    Petit-fils de Louis XIII, Philippe d’Orléans est duc de Chartres  — 1674-1701 : Philippe II, dit « le Pieux », duc d'Orléans — 1701-1723 : Philippe II, dit « Le Régent », duc de Valois — 1701-1723 : Philippe d’Orléans, duc de Nemours (77140) et duc de Montpensier (63260 - région d'Auvergne), régent du royaume de France (1715-1723) pendant la minorité de Louis XV.
     
    Conjointe :
     
    Mademoiselle de Blois (1677-1749)
     
     
    Mademoiselle de Blois
    Œuvre d'art originale datant du 17e siècle
    réalisée par l'artiste Mignard Pierre (1612-1695), dit Mignard le Romain
     
    Françoise Marie de Bourbon, née le 25 mai 1677 au château de Maintenon, morte le 1er février 1749, était une fille naturelle du roi Louis XIV et de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart (1640-1707), Marquise de Montespan, plus connue sous l'appellation Madame de Montespan, la favorite en titre du Roi Soleil.
     
    Françoise-Marie ne fut légitimée qu'en novembre 1681 comme fille du seul roi. La fillette fut titrée « Mademoiselle de Blois » et elle vécut au château de Versailles avec ses trois frères et trois sœurs.

    Tout à sa volonté d’abaisser les branches cadettes de la maison des Bourbon, Louis XIV convoque son neveu Philippe d’Orléans et lui déclare qu’il ne peut mieux lui témoigner son affection qu’en lui donnant sa propre fille Françoise-Marie en mariage, ce à quoi le jeune homme ne sait répondre qu’en balbutiant un remerciement embarrassé.
     
    Dotée d'un caractère orgueilleux et fier, Françoise Marie voulait ce qu'il y avait de mieux et  elle fut ravie d'apprendre qu'elle épouserait le 18 février 1692 son cousin Philippe d’Orléans, duc de Chartres, le neveu du roi, fils unique du frère de Louis XIV, Philippe de France (« Monsieur ») et de la princesse Palatine (« Madame »).
     
    Mais Monsieur et sa femme, la Princesse Palatine, jugent une telle union tout simplement scandaleuse, indigne et pour tout dire inimaginable.
     
    Le mariage ne fut d’ailleurs pas heureux. Parlant de son futur époux, la jeune fille de 14 ans, disait avec cynisme : « je ne me soucie pas qu’il m'aime, je me soucie qu'il m’épouse ! »
     
    Françoise-Marie aimait le jeu et les fêtes. Son méchant caractère la brouillait souvent avec sa mère la marquise de Montespan et sa belle-mère qui n'acceptait pas que son fils eut épousé une bâtarde.
     
    Le 9 juin 1701, Françoise-Marie devient duchesse d'Orléans.
     
    Malgré un mari qu'elle n'aimait guère, la duchesse mis au monde huit enfants dont seulement un garçon :
     
    1. « Mademoiselle de Valois » (17 décembre 1693 – 17 octobre 1694)

    2. Marie-Louise-Elisabeth (20 août 1695 – 21 juillet 1719) la Duchesse de Berry
     
    3. Marie-Louise-Adélaïde (13 août 1698 – 10 février 1743), « Mademoiselle d’Orléans »
     
    4. Charlotte-Aglaé (20 octobre 1700 – 19 janvier 1761), « Mademoiselle de Valois »

    5. Louis (4 août 1703 – 4 février 1752) duc de Chartres puis d’Orléans, surnommé « le Pieux »

    6. Louise-Elisabeth (11 décembre 1709 – 16 juin 1742), « Mademoiselle de Montpensier »
     
    7. Philippine-Elisabeth (18 décembre 1714 – 21 mai 1734), « Mademoiselle de Beaujolais »
     
    8. Louise-Diane (27 juin 1716 – 26 septembre 1736), « Mademoiselle de Chartres »
     
    Philippe d'Orléans eut également plusieurs enfants naturels dont :
    • Charles de Saint-Albin né de Florence Pellerin
    • Jean Philippe d'Orléans né de Marie Louise Le Bel de La Boissière
    • Angélique de Froissy née de Christine Charlotte Desmares
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    Le 31 décembre 1715, Philippe d'Orléans prend une ordonnance qui autorise les bals publics à l'Opéra durant la période du carnaval, à raison de trois bals par semaine.
     
    Louis de Cahusac, né à Montauban le 6 avril 1706 et mort à Paris le 22 juin 1759, auteur dramatique français, raconte que les directeurs de l'Opéra « firent faire une machine avec laquelle on élevait le parterre et l'orchestre au niveau du théâtre. La salle fut ornée de lustres, d'un cabinet de glaces dans le fond, de deux orchestres aux deux bouts, et d'un buffet de rafraîchissements dans le milieu ».
     
    En 1716, la Comédie-Française la même autorisation provoquant une forte concurrence entre les deux maisons — l'Opéra et la Comédie-Française — qui dura jusqu'en 1721.
     
     
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    Les jours de bal, la salle de spectacle est transformée : grâce à un cabestan. Un plancher est hissé au niveau de la scène (à l'exception des loges), recouvrant le parterre pour livrer la totalité de la superficie du théâtre à la danse. On place parfois de grands miroirs le long de la piste de danse pour la faire paraître plus grande.
     
    « Les bals de l'Opéra jouissent d'une vogue extraordinaire. Jamais ces fêtes de nuit n'avaient été fréquentées par une société plus nombreuse et plus brillante. Le quadrille français avec costumes des quatre Nations est une des innovations chorégraphiques les plus heureuses qu'on ait trouvées depuis longtemps. Il a été exécuté aux derniers bals avec un ensemble, une précision et un entraînement qui font le plus grand honneur à l'orchestre de Louis-Antoine Jullien et à Jullien lui-même ».
     
     
    ๑۩۞۩๑ LE QUADRILLE ๑۩۞۩๑
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    ๑۩۞۩๑ MENUET À QUATRE ๑۩۞۩๑
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    ๑۩۞۩๑ MENUET DE LA REINE ๑۩۞۩๑
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    Louis-Antoine Jullien était un compositeur de musique de danse et chef d'orchestre immensément populaire et excentrique de ces années là et qui fut de ceux qui animèrent avec brio certains bals de l'Opéra.
     
     
    Louis-Antoine JULLIEN
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